"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Juillet 1937. À Home Place, au coeur du Sussex, jardiniers, femmes de chambre et cuisinière sont sur le pont. La Duche orchestre le ballet des domestiques avant l'arrivée de ses trois fils, Hugh, Edward et Rupert Cazalet, en chemin depuis Londres avec épouses, enfants et gouvernantes. Où dormira Clary, adolescente mal dans sa peau en plein conflit avec sa belle-mère ? Quelle robe portera Villy, ancienne ballerine désormais mère au foyer ? Polly, terrorisée à l'idée qu'une guerre éclate, s'entendra-t-elle avec sa cousine Louise qui rêve de devenir actrice ? Rachel, la seule fille de la Duche, trouvera-t-elle un moment pour ouvrir la précieuse lettre de son amie Sid ? Non-dits, chamailleries, profonds chagrins... Aux préoccupations des adultes font écho les inquiétudes des enfants, et à la résilience des femmes, qu'elles soient épouses, fillettes ou domestiques, répond la toute-puissance - ou l'impuissance - des hommes. L'été regorge d'incertitudes mais, sans l'ombre d'un doute, une nouvelle guerre approche : entre pique-niques sur la plage et soirées auprès du gramophone, il faudra inventorier lits de camp et masques à gaz.
L'histoire se déroule dans l'Angleterre en 1937 juste avant guerre. Au sein de la famille Cazalet, une famille bourgeoise et aisée avec une galerie de personnage importante. Ce premier tome plonge les lecteurs au cœur des vies des membres de cette famille durant les étés passés à Home Place, leur domaine de campagne.
La complexité des relations familiales est au centre de cette saga. Les Cazalet sont confrontés à des épreuves tant personnelles que collectives. Hugh et Edward, les fils aînés, sont des vétérans de la Première Guerre mondiale, marqués par leurs expériences au front. Rachel, la Duche, tente de maintenir l'unité familiale malgré les tensions, alors que les plus jeunes membres de la famille, Louise, Polly et Clary, découvrent les tourments de l'adolescence.
Les personnages sont richement développés, chacun portant son propre fardeau émotionnel et ses secrets. Les relations extraconjugales, les aspirations refoulées et les luttes intérieures se mêlent aux dynamiques familiales, créant une toile complexe de sentiments et d'événements.
La prose d'Elizabeth Jane Howard est subtile et immersive, transportant les lecteurs dans l'atmosphère évocatrice de l'Angleterre d'avant-guerre. Les chapitres courts donnent le rythme. Elle explore avec finesse les intrications psychologiques des personnages, rendant leurs émotions et leurs dilemmes parfaitement tangibles.
L'œuvre captive par sa capacité à représenter le quotidien des Cazalet avec réalisme, décrivant à la fois les joies simples de l'enfance estivale et les tensions sous-jacentes qui menacent l'harmonie familiale.
Ce premier tome établit les fondations d'une saga familiale captivante, tissée d'amour, de douleur, de secrets et de désirs inexprimés. Les lecteurs sont transportés dans un monde où les apparences sociales se heurtent aux vérités cachées, faisant des Cazalet des personnages inoubliables, chacun lutte pour trouver sa place dans un monde en mutation.
http://latelierdelitote.canalblog.com/archives/2023/11/23/40109692.html
En ce mois de juillet 1937, Home Place est en pleine effervescence. Dans leur demeure du Sussex, la Duche, le Brig et leur fille célibataire Rachel s’apprêtent à accueillir les fils de la famille. Hugh, Edward et Rupert Cazalet, leurs épouses et leurs enfants quittent le tumulte de Londres le temps d’un été à la campagne. Il faut préparer les chambres, prévoir les repas, anticiper l’arrivée d’invités imprévus, organiser la domesticité.
Sitôt arrivés, les Londoniens reprennent leurs marques. Entre escapades sur la côte, parties de tennis, sauts à Londres pour faire tourner l’affaire de bois précieux qui a fait leur fortune, ces grands bourgeois prennent du bon temps, se reposent, se chamaillent, essaient d’oublier leurs soucis. Mais si la Grande Guerre n’est plus qu’un souvenir qu’on s’efforce d’ignorer, une nouvelle menace se profile. En Allemagne, Hitler inquiète. Même parmi les enfants, innocents et insouciants, certains se tourmentent. Les jeux, les amitiés, les rivalités ne font pas oublier que les orages de la guerre grondent au loin…
Gros coup de cœur pour ce premier volet de la saga des Cazalet. On y trouve une ribambelle de personnages, mais chacun tient son rôle et apporte sa touche à cette famille de bourgeois anglais. Les domestiques, les enfants, les fils, les épouses, le patriarche et son épouse, personne n’est laissé sur la touche et on apprend petit à petit à les connaître, à les aimer (ou pas) selon leurs personnalités, leurs fêlures, leurs petits secrets, leurs interrogations.
Ce premier tome couvre les étés 1937 et 1938, juste avant la seconde guerre mondiale. On y sent que le soulagement apporté par l’armistice de 1918 commence à se dissiper. Entre déni, anxiété et prévoyance, les Cazalet craignent le pire mais font confiance aux politiques pour pérenniser la paix en Europe. Et pourtant…
Totalement addictif, ce premier volet n’est heureusement que le début d’une vaste fresque à la fois familiale et historique. Vite, la suite !
Etés anglais est le premier tome d'une saga d'une famille typiquement « british ».
C'est un plaisir de lecture. Il faut prendre son temps, il ne se passe pas grand-chose, on va à la plage, on prend le thé, on discute des repas avec la cuisinière, on prépare la chambre des invités… ; les évènements, les situations se présentent doucement.
La romancière ne se contente pas de peindre une famille unie et qui s'aime mais aborde subtilement de nombreux thèmes : la place des femmes, l'antisémitisme, l'adultère, l'inceste, l'homosexualité, la guerre que l'on sent arriver…
Cela débute en 1937 et que cette période est bien décrite.
Le style est plein de grâce et les dialogues savoureux.
On s'attache aux personnages surtout les enfants qui ont chacun leur caractère et leur personnalité ; j'ai hâte de les retrouver et de les voir grandir en lisant le deuxième tome.
J’avais lu nombre d’excellentes critiques sur ce roman, plusieurs membres de mon club de lecture étaient conquises et suivaient avec délectation la saga des Cazalet.
J’ai donc fini par le lire !
Je dois avouer que j’ai eu un peu de mal au début à accrocher à l’histoire, j’ai presque été tentée d’abandonner.
Mais finalement, je me suis attachée aux personnages et à l’histoire de cette famille que l’on découvre à l’été 1937.
Les portraits psychologiques sont fouillés et montrent au lecteur la palette des caractères qui composent cette famille très riche vivant leurs derniers étés d’insouciance avant que n’éclate la Seconde Guerre Mondiale.
Dans l’Angleterre d’entre-deux-guerres, chaque été, Edward, Hugh et Rupert quittent la frénésie londonienne pour se se réunir avec femmes et enfants autour du « Brig » et de la « Duche » dans la demeure familiale au cœur de la campagne anglaise.
Tandis que le premier n’a de cesse d’agrandir le domaine familial, la grand-mère se charge de l’intendance avec Rachel, leur fille célibataire qui est resté vivre avec eux, et de l’élaboration de conséquents menus avec l’imposante cuisinière Mrs Cripps.
Quant aux enfants, si les affinités se font et se défont entre les cousins, tous se rejoignent pour se plaindre d’être traités comme des enfants !
Découvrir le premier tome de la saga des Cazalet, Étés anglais, au cœur du mois de décembre fut une des plus agréables expériences de lecture « hors-saison ».
Si le nombre de personnages (notamment les enfants et les domestiques) peut paraître déroutant au début, on finit par identifier les différents protagonistes, la généalogie placée au début du livre y contribue grandement.
Le livre se divise en deux parties : si l’été 1937 est davantage marqué par l’insouciance, l’été suivant est plus sombre avec la menace qu’un certain Mr. Schiklgruber fait peser sur l’Europe. En parallèle, le poids des apparences s’accentue ainsi que les carcans de l’héritage de la société victorienne : la place des femmes cantonnées au mariage et aux enfants et à diriger les domestiques.
Si la mise en place est un peu lente, la grande réussite de ce premier tome de la saga est de faire sentir au lecteur qu’il est l’un des invités privilégiés de la famille Cazalet à Home Place.
Belle saga familiale dans la lignée de Downton Abbey. Les Cazalet sont moins riches et plus contemporains que les Crawley mais on retrouve la vie des maîtres d'un côté et celle des domestiques de l'autre. Une belle série romanesque sur fond de seconde guerre mondiale où les enfants et leur passage à l'âge adulte sont au centre du récit.
So so british !
Too much british for me.
A la base j'ai du mal avec une certaine littérature anglaise (comme avec beaucoup de films anglais d'ailleurs ).
Alors là, je ne suis pas allée bien loin dans ma lecture, assommée dès les premières pages.
Les Cazalet et leurs domestiques !
On sait avec une minutieuse précision comment chacun est habillé.
Comment est décorée la pièce où ils se trouvent.
Ce qu'ils mangent au petit déjeuner, puis au déjeuner, puis au souper.
Et d'après les autres critiques, il paraît qu'en plus il ne se passe pas grand chose dans leurs vies, si ce n'est l'approche de la guerre..
Et il y a 557 pages comme ça.
Et ce n'est que le premier tome.
Au secours !
J'abandonne et cours à la découverte d'autres lectures
J'ai un peu hésité avant de me lancer dans la lecture de cette saga, effrayé par la multitude de personnages composant cette famille et la peur de me perdre dans l'histoire.
Il n'en a rien été tant la narration est fluide et facile à suivre. Je ne me suis jamais perdu dans l'histoire , et, dans la foulée, j'ai déjà commencé le deuxième volume.
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