80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Comment s'unir sur une formule de paix, justifier l'accord et gérer l'héritage du désaccord sans succomber à nouveau à la violence ? Les interrogations des contemporains de la guerre de Trente Ans (1618-1648) ne nous sont pas étrangères.
Ce livre questionne la paix de Westphalie (1648), envisagée non pas dans la perspective des relations internationales, mais selon une histoire sociale du politique menée sur le long terme. Loin d'être l'objet d'une discussion seulement érudite, l'intuition et la nostalgie de la paix s'imposèrent en effet dès le début de la guerre. Quand le fracas des armes s'apaisa enfin, les Allemands cherchèrent à reconstruire un Etat pluriconfessionnel, et s'attachèrent à oublier la violence tout en forgeant des souvenirs communs pour se pardonner mutuellement.
Jusqu'à la fin de l'Ancien Régime (1806), ils célébrèrent ainsi la concorde retrouvée, tout en préservant la mémoire des haines passées. Grâce à l'utilisation de sources inédites, cet ouvrage jette un regard neuf sur l'Allemagne méconnue des XVIIe et XVIIIe siècles.
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