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«Les sciences de la Mésopotamie, de l'Égypte et de la Grèce présocratique forment un ensemble cohérent, où les connaissances mésopotamiennes et égyptiennes (acquises sans véritable méthode) ont été reprises dans un esprit tout différent par la Grèce. À la Mésopotamie dont les plus grandes réussites scientifiques sont liées aux mystiques mumérique et astrologique, à l'Égypte plus soucieuse d'esprit pratique, succède une science grecque qui se préoccupe moins d'accumuler les résultats «positifs» que de trouver des principes généraux et une explication rationnelle (ou tendant vers la rationalité). Cet ensemble cohérent forme la source principale de la science occidentale. Celle-ci ne négligera pas d'autres apports (indiens, chinois, arabes...), mais ils se grefferont sur un corpus dont les grands principes et l'orientation générale auront déjà été établis.La science, en ses origines, a suivi deux voies distinctes : la voie des objets et la voie de l'esprit scientifique.La voie des objets consiste en la première différenciation d'études qui se structurent autour d'objets propres (les nombres, les astres, les êtres vivants...), mêlant empirisme, rationalité, magie et mystique.La voie de l'esprit scientifique est d'abord celle, philosophique, par laquelle la rationalité est élevée au rang de critère de vérité. C'est ensuite la voie par laquelle les disciplines préscientifiques sont reprises et transformées dans cet esprit nouveau, propre à la démocratie grecque.»André Pichot.
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