Passionné(e) de lecture ? Inscrivez-vous gratuitement ou connectez-vous pour rejoindre la communauté et bénéficier de toutes les fonctionnalités du site !  

La mutation de l'éducation et de la culture médiévales Tome 1

Couverture du livre « La mutation de l'éducation et de la culture médiévales Tome 1 » de Jean-Philippe Genet aux éditions Seli Arslan
Résumé:

Ce livre est essentiel pour comprendre les rapports complexes qu'une société entretient avec sa culture et son système éducatif.
Le modèle d'éducation antique a été déformé et adapté par l'Eglise qui, vers l'An Mil, détient seule le monopole de la culture savante. Hors les monastères, les... Voir plus

Ce livre est essentiel pour comprendre les rapports complexes qu'une société entretient avec sa culture et son système éducatif.
Le modèle d'éducation antique a été déformé et adapté par l'Eglise qui, vers l'An Mil, détient seule le monopole de la culture savante. Hors les monastères, les institutions pour former les hommes sont inexistantes et de larges pans du savoir des Anciens ont été perdus après la chute de l'empire romain. Lorsque cette Europe reprend le chemin de la croissance, tant économique que politique, il faut reconstruire une sagesse et des formes d'apprentissage susceptibles de répondre aux exigences du temps.
La présence déterminante de l'Eglise pèse sur ce travail. Ici elle encourage, là elle condamne ou entrave la réflexion. Le savoir sort du cloître, gagne les écoles cathédrales, les universités apparaissent. Jean-Philippe Genet montre comment cette culture médiévale largement orale est accumulée grâce à l'écrit, bien avant l'invention de l'imprimerie, sous l'ardent effort des copistes. L'oralité garde pourtant ses droits et demeure l'instrument premier de diffusion des connaissances.
La mobilité des savants accompagne un mouvement des idées entre Orient et Occident qui impose des adaptations difficiles à la pensée chrétienne. Les traductions de l'arabe ouvrent sur une culture grecque naturaliste. Les universités s'inscrivent dans ce mouvement pour les plus anciennes d'entre elles. Mais l'évolution touche aussi l'univers des cours et des villes. Naissent la littérature et le genre courtois.
Le désir d'apprendre est partout et les écoles de tout niveau se multiplient. Chacun alors sait la puissance que confère le savoir, tant sur le plan matériel que spirituel. Les souverains tentent de capter cet effort d'éducation. Ils fondent des institutions autant vouées à l'encourager qu'à l'encadrer. C'est pourtant de cet élan qu'émergent les forces qui construisent la civilisation de l'Europe moderne.

Donner votre avis