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« L'histoire d'un homme de l'IRA venu dans le Sud, qui prend ses quartiers dans une grande maison où une vieille est clouée au lit et qui reste interdite quand il pousse la porte et fait irruption. Peu à peu, ils en viennent à se parler et à discuter, se trouvant du même et du différent, et il est clair que l'un ou l'autre sera inévitablement sacrifié. » C'est ainsi qu'Edna O'Brien, dans le chapitre de ses mémoires intitulé « Le Nord », résume l'incroyable face-à-face de ce roman paru à Londres en 1994. Alors que le processus de paix était loin d'avoir abouti, il fallait de l'audace et du courage pour donner à entendre les arguments de McGreevy, le combattant clandestin pour l'Irlande réunifiée, face à ceux de Josie qui, elle, refuse d'accepter la légitimité d'un conflit qui ajoute le sang au sang.
Il fallait surtout le lyrisme de l'écrivain, sa phrase vibrante et sa sensibilité exacerbée pour laisser advenir, par-delà leurs convictions divergentes, les émotions de ses protagonistes. Alors que l'étau policier se resserre autour d'eux, le temps semble comme suspendu.
La Maison du splendide isolement est certainement l'un des romans les plus puissants et les plus inspirés d'Edna O'Brien, dont la compassion et la tendresse pour ses personnages sont infinies.
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