"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
La France de l'industrie, dans la première moitié du XXe siècle, est un peu une France qui s'en va , encore familière par ses grandes usines sidérurgiques ou ses barrages, déjà effacée dans ses chevalements de mine abattus, ses ateliers sur cour transformés en lofts, ses usines de banlieue qui ont laissé la place à des stades ou des grandes surfaces. Pourtant, l'activité fabricante a été intense et diversifiée. Le charbon, l'acier, les textiles, ont continué de marquer l'économie et les paysages, tandis que les nouvelles industries, électriques, automobiles, aéronautiques, chimiques, installaient leurs machines et leurs pratiques. La richesse de la période, c'est aussi l'omniprésence du travail industriel, pas seulement dans le Nord-Pas-de-Calais, en pays stéphanois ou en région parisienne. Il est aussi question ici, entre autres, de l'ardoise en Anjou, des chaussures à Fougères ou des peaux à Annonay. Des patrons et des ingénieurs, des techniciens, des ouvriers et des ouvrières ont été les acteurs de cette aventure.
Le reportage photographique, la carte postale mais aussi l'affiche et les en-têtes de factures nous racontent cette histoire du travail et du hors travail, des gestes et des luttes, de la famille, du «chagrin» et de «l'échappée belle».
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