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De Waterloo à Sarajevo, de la monarchie chrétienne à la république laïque, de la « Grande odalisque » d'Ingres aux « Demoiselles d'Avignon » de Picasso, un siècle seulement, mais décisif, où la France, empreinte encore d'archaïsmes, entre progressivement dans la modernité. Trois historiens, chacun dans leur spécialité, s'attachent ici à faire revivre ce grand siècle trop méconnu. Ce long XIXe siècle, de 1814 à 1914, est tout à la fois marqué par de profondes pérennités et par d'évidentes évolutions, ou révolutions. Dès lors, si différents découpages chronologiques sont envisageables selon les domaines, la coupure classique - de part et d'autre de 1848 - a été conservée. Elle permet de distinguer une France « romantique » encore massivement rurale, d'une France s'ouvrant progressivement à l'industrie et à la démocratie.
Si bien qu'à la veille de la « Grande guerre », la France, îlot républicain dans l'océan des monarchies européennes, ne cherche pas à faire oublier ses origines révolutionnaires. Forte des Principes de 1789, et s'estimant toujours investie de la mission de montrer l'exemple, elle vient de séparer les Eglises de l'Etat, affirmant ainsi qu'à ses yeux si les Eglises ont un rôle à jouer dans la Cité de Dieu, il n'en est pas de même dans la Cité des hommes. Cela ne va certes pas sans affrontements. Pourtant, au-delà de ses divisions et de ses injustices, à l'issue d'un siècle de paix, d'une relative stabilité des revenus et, dans bien des domaines, de réels progrès, la société française s'avère plus consensuelle qu'elle ne se l'imagine. Il faudra le massacre quotidien de sa jeunesse dans la boue des tranchées pour que ce temps apparaisse à plus d'un comme une « Belle Epoque».
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