"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Pourquoi Dian Fossey, si engagée dans la survie des gorilles des montagnes du Rwanda, assassinée en 1985, n'a-t-elle rien vu venir du génocide contre les Tutsi ? Était-elle si lucide ? Cette question est l'origine de ce livre qui n'est pas un réquisitoire contre l'écologie mais qui interroge certains courants qui la traversent et la constituent aussi. Des courants habités par la nostalgie de l'âge d'or, dont on peut se demander si le programme ne serait pas, peut-être, d'en finir avec l'humanisme classique ; et pour qui le christianisme est la source intellectuelle et religieuse des catastrophes écologiques contemporaines. Parmi ces courants, la deep ecology, l'écologie profonde ; mais aussi l'impitoyable écologie d'extrême droite. Pour autant, l'accusation portée contre le christianisme est selon l'auteur injuste : en 2004, il existait déjà une écologie chrétienne dont les sources sont anciennes, les fruits nouveaux et la préoccupation portée au plus haut niveau de l'Eglise par le pape d'alors, Jean Paul II, le fondateur du concept d'écologie humaine. Cette prise de conscience et ce bouillonnement dans le monde chrétien préparaient la publication, en 2015, de l'encyclique Laudato si du pape François.
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