"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Il y a belle lurette que de nombreux historiens anglo-saxons ont fait - et continuent de faire - litière des clichés très politiquement corrects sur ce qu'on appelle en France la « guerre de Sécession ». Appellation que nous utiliserons nous-même pour des raisons de facilité. Mais en signalant que les Yankees désignent ce conflit sous le nom de guerre civile. Et que les Sudistes disent la guerre entre les États (ou encore : l'invasion nordiste, la guerre d'agression, etc.). Le traitement objectif de ce conflit meurtrier, de cette guerre totale, de cet affrontement sanglant, par de nombreux historiens, notamment outre-Atlantique, signifie-t-il pour autant que le sujet soit désormais abordé de façon apaisée aux États-Unis ? Pas forcément. Certes, des centaines de livres rendent justice au Sud et sont d'utiles antidotes à ces études « historiques » pour lesquels l'affaire est définitivement réglée : les vertueux Nordistes d'un côté et, de l'autre, les diaboliques Sudistes. C'est tout cela qu'Alain Sanders va évoquer dans ce livre. Et d'abord montrer que le Nord n'a pas agressé le Sud pour des « raisons humanitaires » (comme on dirait de nos jours pour justifier parfois l'injustifiable). Lincoln a une statue gigantesque à son effigie à Washington. Et à Monroe, et à Richmond, on interdit de célébrer les soldats noirs vêtus de gris qui, au coude à coude avec les soldats blancs vêtus de gris, choisirent de se battre et de mourir pour Dixieland. Cherchez l'erreur...
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