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La castiglione

Couverture du livre « La castiglione » de Nicole G. Albert aux éditions Perrin
  • Date de parution :
  • Editeur : Perrin
  • EAN : 9782262029265
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Née en Italie, dans une grande famille d'aristocrates génois, petite fille choyée et adulée pour sa beauté, à 15 ans La Castiglione ne compte déjà plus ses admirateurs. Mais Virginia Oldoïni n'a pas que la taille bien faite. Son intelligence, une éducation soignée lui ont donné le goût de la... Voir plus

Née en Italie, dans une grande famille d'aristocrates génois, petite fille choyée et adulée pour sa beauté, à 15 ans La Castiglione ne compte déjà plus ses admirateurs. Mais Virginia Oldoïni n'a pas que la taille bien faite. Son intelligence, une éducation soignée lui ont donné le goût de la découverte, du pouvoir aussi.
Ainsi le nom de la comtesse de Castiglione, s'il est lié au Second Empire, désignera longtemps celui de la flamboyante favorite de Napoléon III, émissaire envoyée en France en 1855 pour séduire l'Empereur et défendre auprès de lui la cause de l'unité italienne. Pourtant cette femme, " la plus belle de son siècle ", égérie parfois haïe de ses contemporains, ultra élégante dont les costumes suscitaient le scandale aux bals des Tuileries, sera à titre posthume célébrée et reconnue.
Délaissée par l'Empereur, elle sombre dans la dépression et se fait soigner par le célèbre docteur Blanche. Peu à peu son oeuvre artistique prend forme : la comtesse réalise elle-même plus de 450 portraits photographiques afin de célébrer sa gloire comme sa déchéance. La Divine Castiglione mourra folle et oubliée en 1899.
Dépassant le purement factuel et l'extrapolation psychologique sans fondement, Nicole Albert s'est plongée dans les archives pour raconter à la lumière de l'histoire du genre mais aussi de l'art cette vie singulière. C'est là l'originalité de son travail, la regarder comme une artiste, pas seulement comme la courtisane qui la caractérisa jusqu'à présent dans les biographies qui lui ont été consacrées. Marginale sous le Second Empire, sa modernité apparaît évidente aujourd'hui.

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