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Un naufragé, seul sur son île. Pensées, souvenirs, vicissitudes. Retour sur l'existence, aussi. Les profondeurs de la mémoire. Le délire est obsessionnel, lancinant, mais il nous parle à tous. De la vie. Du reste. L'apprentissage de la solitude, l'âme meurtrie qui cherche la sortie, comptine bouleversante du temps qui s'écoule.
Soliloque drôlatique et désespéré, dans une langue alambiquée et tortueuse, saccadée et fantaisiste, pour mieux distiller la pensée dans une prose simple qui rappelle les anciens classiques russes. Un livre d'ailleurs riche en clins d'oeil, de Knut Hamsun à Céline, de Gogol à Boulgakov. À Tarkovski, dont le film «Stalker» aborde cette même thématique du passage et du passeur qui est la veine centrale du récit.
Ce livre, c'est un pense-bête, un exutoire, une mémoire, un témoignage. À la toute fin, seulement, le lecteur en saisira toutes les clefs. Peut-être.
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