Il est insolent, persifleur, provocateur, irrespectueux, mais si talentueux, si drôle, qu'on lui pardonne. La plume de Nicolas Bedos n'est pas seulement trempée dans le vitriol, c'est celle d'un authentique auteur, celle d'un mémorialiste aussi qui saisit avec finesse les petits et gros travers de ses contemporains, ne rate jamais au passage une occasion de se moquer de lui-même et croque avec une acuité inégalable les différents épisodes du feuilleton de la présidentielle.
Ainsi de la primaire socialiste à la révélation du Bourget, de la naissance de Giulia S. à l'enterrement d'une vie politique le 6 mai, du Carlton de Cannes au Carlton de Lille, de ses faux serments d'ivrogne amoureux aux impossibles promesses électorales de Mélenchon, des Oscars de son ami Dujardin aux victoires de Marine Le Pen, jamais dupe de rien, ni de la droite, ni de la gauche, ni de lui-même, Bedos nous permet de revivre, de la manière la plus hilarante et la plus pertinente, une année riche en rebondissements.
Trop mégalomane
Trop égocentrique
Trop cynique
Trop opportuniste
Trop………..
J'ai entendu quelquefois Nicolas Bedos, il m'avait semblé sympathique et amusant.
Mais ce condensé de ses articles ou rubriques, les unes sur les autres, c'est complètement indigeste pour moi.
Trop c'est trop. 70 pages m'ont lassée.
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