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Journal de route du prince Albert en 1909 au Cngo

Couverture du livre « Journal de route du prince Albert en 1909 au Cngo » de Raymond Buren aux éditions Parole Et Silence
Résumé:

Ce livre contient le journal de route écrit de la main du Prince Albert au retour de son voyage au Congo en 1909, sur la base de ses carnets de notes et des commentaires de l'auteur. Le Prince Albert est le premier membre de la famille royale belge à être allé au Congo. Voulu et organisé par le... Voir plus

Ce livre contient le journal de route écrit de la main du Prince Albert au retour de son voyage au Congo en 1909, sur la base de ses carnets de notes et des commentaires de l'auteur. Le Prince Albert est le premier membre de la famille royale belge à être allé au Congo. Voulu et organisé par le Prince lui-même, il constitue un véritable exploit sportif. Á vélo, à pied, en bateau et en chemin de fer, il parcourut pendant près de 3 mois ce pays immense venant du Cap et de Rhodésie, à partir du Katanga afin de rejoindre le fleuve et redescendre sur Léopoldville, Matadi et Boma. Le journal n'a jamais été édité. Le Prince Albert n'en avait pas l'intention.
L'auteur a concentré ses commentaires sur le Katanga. Cette région - que le Prince Albert a tenu personnellement à visiter - était, à l'époque, pratiquement inoccupée par l'administration du Congo belge.
Pour Charles-Ferdinand Nothomb, préfacier, l'intérêt du Prince héritier pour les situations réelles et la description sans fard qu'il en fait montrent à quel point le prince était soucieux du bien commun des populations mais aussi de l'organisation de la colonie qui se met place. C'est ainsi que le Prince Albert n'hésite pas à fustiger l'inertie du capitalisme belge, lorsqu'il aborde la question des réserves minières du Katanga convoitées par les Britanniques, ou encore l'absolutisme léopoldien lorsqu'il évoque la vraie muraille de Chine voulue par Léopold II entre les deux pays. Et de poursuivre : "Les Belges ont rarement l'enthousiasme et l'esprit d'aventure inné, ils n'ont pas demandé mieux que de se désintéresser de l'entreprise africaine du Roi. Il y a là tout un courant à remonter et cela ne sera pas facile..." Et bien que, plus loin encore, dans un mouvement de colère, il écrive "Le travail en Afrique, l'or à Bruxelles, voilà la devise de l'État Indépendant", le Prince héritier est généralement admiratif face aux exploits réalisés en quelques années seulement par les Belges au Congo.

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