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Depuis la fin des années 70, Jean Sabrier travaille à partir des images de la peinture, en éférence, en citation ou en déconstruction.
Cette question se traduit par le choix, comme sujets, d'objets déjà représentés et repris en tant que tels chez Uccello ou chez Duchamp. Ce sont des images, c'est-à-dire des pensées ; elles ont pris forme sans être limitées à l'apparence qui les représente.
En tête, vient cet objet mystérieux qu'est le mazzocchio : une coiffe circulaire composée de 192 facettes. Uccello y voyait le portrait d'un oeil, et il en a fait l'objet expérimental de la perspective.
Ensuite il y a l'urinoir et la broyeuse de chocolat. Ce sont des machines qui ne racontent pas d'histoire sinon un déplacement de référence du corps physique, et sont, à tout prendre, l'histoire de leur corps. En soulevant le tissu de la coiffe traditionnelle des Florentins, Uccello découvre l'invisible sous la forme d'un objet devenu l'emblème d'une résistance silencieuse. Avec ses machines visuelles, Jean Sabrier dévoile les nouveaux espaces d'un regard tissé dans le fil du temps.
L'acte de voir, soudain débordé par l'imaginaire, s'enfonce dans l'épaisseur d'un savoir.
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