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La première exposition monographique de Jean-Luc Verna dans une institution offrira un parcours parmi une sélection d'oeuvres mettant en avant la constance et la récurrence des motifs et préoccupations de l'artiste. Il s'agira moins de donner à voir des objets d'art que de donner à éprouver et retranscrire en espace l'expérience singulière de son art. Si le dessin constitue « la colonne vertébrale de son oeuvre », Jean-Luc Verna est un artiste polymorphe, sa pratique incluant également la photographie, la sculpture, ou encore la performance, formant un ensemble cohérent autour du corps, de son propre corps, dans toutes ses dimensions et humeurs, tour à tour glorieux, misérable, jouissant, souffrant, vivant.
À la fois acteur, musicien, chanteur, plasticien, dessinateur et photographe, né en 1966 à Nice, Jean- Luc Verna se met très souvent en scène dans ces oeuvres : devenu lui-même une oeuvre d'art élaborée au gré de tatouages, piercing ou maquillage, il est un sujet privilégié lorsqu'il s'agit de représenter le corps. L'autoportrait s'insère donc discrètement dans ses dessins, des transferts retravaillés à l'aide de pastels ou de fards, mais également de façon plus directe par la photographie.
Les dessins, faisant apparaître le motif récurrent de l'étoile, mais aussi des éléments macabres, rendent compte d'un univers assez sombre et mélancolique. La série photographique permet quant à elle d'établir un lien entre Histoire des arts et Histoire du rock de façon ludique et subversive : Jean- Luc Verna y reprend des poses de tableaux célèbres qui ont été adoptées, volontairement ou non, par des stars du rock. Les références au monde du cinéma, et à la Paramount (Paramour) en particulier, et le thème de la vanité sont également des éléments clés de l'oeuvre.
Pour ce catalogue également rétrospectif, qui s'inscrit entre le carnet de bal et le registre de deuil, l'artiste a souhaité inviter de nombreux auteurs à livrer leur vision de l'exposition, de son travail ou de lui-même : Laurent Devèze, Emmanuelle Lequeux, Philippe Liotard, Corinne Rondeau, Claude- Hubert Tatot, Bernard Vouilloux. Textes auxquels répondent ceux du commissaire Frank Lamy et de la conservatrice en chef du MAC VAL Alexia Fabre, ainsi qu'un long entretien avec l'historienne de l'art Valérie Da Costa.
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