Le manuscrit que nous a laissé Henri Vignes (1 981) se voulait l'ébauche d'un roman historique pour la jeunesse bigourdane. Toujours pressé, l'auteur n'a pas réalisé sa mise en forme définitive. Les 35 articles qui le composent constituent une véritable trame, un canevas qui examine la chronologie, les situations, les faits, les hommes, les composantes politiques ou militaires, les ambiguïtés, les forces et les faiblesses, les malheurs de la Résistance en Bigorre, laissant peu de chose dans l'obscurité.
Quoi qu'en dise l'auteur, cet ouvrage est bel et bien un authentique livre d'histoire, complet, rigoureux, impartial, informé, dans lequel Jean Destieu reste toujours modestement en retrait de son rôle. Après son engagement dans les Forces Françaises Libres, il devient instructeur du Renseignement et du sabotage, notamment auprès de Daniel Cordier (secrétaire de Jean Moulin) avant son parachutage en France.
Avec émotion, il rappelle aux Vicquois quelques figures et familles résistantes : les Fénasse, Coulom, Roumiguières, Ciers, Léon Vergez, Mauhourat, Loustalet, Dedevant, Schutz, ainsi que de nobles personnalités : le général Pottier, Madame Joan-Grangé, Gaston Abadie, R.Arguinart.
Ce livre de notre histoire génère savoir, émotion et respect.
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