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Le combat pour la légalisation de l'euthanasie s'appuie sur l'idée d'un droit à mourir, droit actuellement dénié aux personnes fragilisées par la maladie et incapables, fautes de moyens et de connaissances, de mettre par elles-mêmes un terme à leur existence dans la dignité et sans souffrance. Or légaliser l'euthanasie ne conduirait pas à placer faibles et forts, riches et pauvres, sur un pied d'égalité devant la mort. L'inégalité de fait devant la fin de l'existence (statistiquement démontrée) permettrait au contraire aux plus nantis d'échapper à une fin de vie prématurée, tandis que les plus vulnérables, ne disposant pas du réseau et de l'information nécessaires pour échapper à « l'évidence » d'un départ prématuré imposé par l'appréciation de la dégradation de leur état de santé, y seraient assujettis. La question du droit à mourir masque celle, plus antique et naguère analysée par la sociologie, de la fonction sociale du suicide et de l'injustice profonde qu'elle recouvre.
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