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La conférence de la paix tenue à Paris et les traités signés à Versailles passent souvent encore aujourd'hui pour être la cause de la Seconde Guerre mondiale. Cette affirmation de l'extrême droite allemande, reprise par Hitler, semble à beaucoup une vérité.
Pourtant, ces traités n'humiliaient pas l'Allemagne ; les « réparations » furent pour la France et la Belgique une juste indemnisation des destructions causées par une guerre qui ne s'était pas déroulée sur le sol allemand ; le potentiel économique de l'Allemagne ne fut pas non plus annihilé par le traité.
Enfin ce ne sont pas les Alliés qui ont voulu l'éclatement de l'Empire austro- hongrois, mais les nations qui le composaient. À la France qui avait toutes les raisons de craindre un réveil de son voisin, Grande-Bretagne et États-Unis donnèrent à Versailles des garanties pour sa sécurité.
Si, dans les année 1930, les choses ont mal tourné, c'est parce que le Congrès américain a refusé de ratifier le traité de Versailles et que Londres n'est restée du côté de la France que du bout des lèvres.
La conférence de la paix ne mérite pas sa mauvaise réputation. L'auteur fait une chronique attentive des débats, non sans ouvrir aussi des perspectives sur les à- côtés (la vie mondaine, les potins, le dessous des cartes...).
Tout à la fois vivant et grave, l'auteur nous fait pénétrer dans des arcanes mal connus dont la connaissance est indispensable pour comprendre l'après-14.
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