"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Au lendemain de la seconde guerre mondiale, des dizaines de milliers de juifs rescapés du génocide, rejetés de toutes parts, s'entassèrent dans des bateaux de fortune et quittèrent l'europe pour se diriger vers la seule terre qui semblait leur offrir un futur : la palestine, sous mandat britannique et qui leur était officiellement interdite. un jeune homme de vingt-sept ans originaire de jérusalem, yossi harel, assuma la responsabilité de commander, avec une audace frôlant l'inconscience, quatre de ces bâtiments, parmi lesquels le tristement célèbre exodus. il organisa l'aménagement de ces véritables épaves, négocia l'acheminement des réfugiés qui devaient parfois traverser plusieurs frontières avant d'atteindre les ports de départ, supervisa les embarquements, veilla à maintenir le moral des passagers en dépit des conditions déplorables auxquelles ils étaient soumis, allant jusqu'à créer à bord des comités culturels et un orchestre - avec toujours le même dilemme : jusqu'à quel point s'opposer aux britanniques pour ne pas risquer de transformer ces survivants en chair à canon ?
Yoram kaniuk, auditeur privilégié de yossi harel, nous raconte l'histoire de cet homme hors du commun. document exceptionnel dans la mesure ou yossi harel, aujourd'hui âgé de quatre-vingts ans, n'avait jusqu'ici jamais accepté de se livrer, ce récit est aussi celui de ces hommes, de ces femmes, et surtout de ces enfants qui ont constitué l' "immigration parallèle ou clandestine" et dont l'épopée contribua à la fondation de l'etat d'israël.
Né en 1930 à tel-aviv, yoram kaniuk a participé à la guerre d'indépendance de 1948. de 1951 à 1961, il a vécu à new york. peintre, journaliste, il a commencé à publier des romans et des nouvelles en 1962. ses oeuvres sont traduites dans quatorze langues. chez fayard sont parus : comme chiens et chats, mes chers disparus et encore une histoire d'amour. il commanda l'exodus a été récompensé, en israël, par le prestigieux prix bialik.
Traduit de l'hébreu par laurence sendrowicz.
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