"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Nighthawks, New York Movie, Gas, House by the Railroad, les images d'Edward Hopper incarnent nos mythologies américaines. À l'instar des scènes les plus mémorables du cinéma d'Hollywood, nous avons fini par croire à leur vérité, sans jamais cependant oublier qu'elles sont taillées dans l'étoffe des rêves. L'art d'Edward Hopper s'enracine dans le naturalisme des peintres de l'Ash Can School ; il se développe pendant les années 1920 et 1930, dans un contexte soucieux d'identité nationale, qui referme sur lui le piège étroit du réalisme. Didier Ottinger analyse cette oeuvre qui présente de singulières affinités avec le surréalisme le plus fondamental, se rapproche des précurseurs d'un art conceptuel, expose des scènes apparemment banales et réalistes mais qui retrouvent l'intimisme de Vermeer, la spiritualité de Rembrandt, la théâtralité de Watteau ou de Degas.
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