Blanche vient de perdre son mari, Pierre, son autre elle-même. Un jour, elle rencontre Jules, un vieil homme amoureux des fleurs...
Le propos de l'auteur est de décrire ici non pas tant l'homme que la fascination qu'il exerça. Car pour Joseph Peter Stern, Hitler est un mythe fabriqué par Adolf Hitler lui-même et auquel celui-ci fut le premier à croire. Le langage de Hitler n'était pas uniquement celui du mysticisme nationaliste et raciste. Sa rhétorique ne reposait pas sur une maîtrise linguistique, une émotion contrôlée mais sur la combinaison et l'amoncellement d'images. Elle s'adressait à l'homme de la rue mais convenait aussi au spectacle politique : rassemblements de foules agitant des drapeaux sous le jeu des projecteurs. Il ne s'agissait plus d'une idéologie au sens strict du terme mais d'un mythe, d'une philosophie de l'histoire. Ce livre a valeur de leçon. Il montre toute la force d'un langage captieux et d'une violence insidieuse. Il indique qu'il suffit d'une volonté libre pour s'y opposer comme en témoigne l'action de certains résistants allemands.
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