"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
On a tous quelque chose de Graeme Allwright !
On a tous dans la tête son refrain Qui a tué Davey Moore ? - adapté de Bob Dylan. Et aussi tout le répertoire nord-américain qu'il a traduit et interprété en français : les plus belles chansons de Leonard Cohen (Suzanne, L'Étranger, Jeanne d'Arc), de Pete Seeger (Jusqu'à la ceinture), de Woody Guthrie (Le Trimardeur) ou de Tom Paxton (Qu'as-tu appris à l'école ?).
Nombre d'anglophones dans le monde connaissent et fredonnent Brassens parce que Graeme Allwright l'a chanté en anglais.
Autre singularité : lui-même auteur-compositeur, ce Néo-Zélandais installé et marié en France a interprété ses propres chansons écrites en français (Il faut que je m'en aille, Johnny, Dommage...), à la manière d'un bluesman ou d'un folksinger.
Sa vie a été à l'image de sa carrière : atypique, curieuse (des autres humains), voyageuse. À quatre-vingt-dix ans passés, il se retourne pour la première fois sur sa propre histoire.
Il se raconte sous la plume de Jacques Vassal, à qui il a confié documents et souvenirs et accordé de précieux entretiens. Il narre son pays natal, sa découverte de l'Angleterre puis de la France, ses mille et un métiers, ses pérégrinations sur la planète bleue, ses engagements humanitaires. Il le fait sans oublier de proclamer son amour du théâtre et de la chanson.
Graeme Allwright par lui-même ou la belle mémoire d'un artiste hors normes. Voire d'un sage.
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