La construction sociale de la différenciation sexuée tire sa genèse au coeur même des cadres sociaux de références traditionnels. La famille, un lieu par excellence du travail de l'inculcation de l'habitus par ses modes de socialisation, pourrait être considérée comme la principale actrice inhérente à la construction inégalitaire basé sur la considération du genre dans un système culturel bien défini. Mais l'école, une machine qui mine l'inégalité sociale et tisse la perpétualisation de la reproduction sociale, n'est pas à l'abri du phénomène de la dévalorisation ou de la survalorisation sexuée dans une perspective de l'approche genre. Elle n'est que l'officialisation ou la formalisation des conditions sociales inégalitaires, une sorte de relève institutionnalisée dans son processus de transmission des savoirs scolaires et sa configuration curriculaire. La présente recherche vise à déceler tous les mécanismes consubstantiels à la différenciation sexuée. Elle offre une opportunité à des étudiants, chercheurs, enseignants et à des passionnés ou "amateurs" de la réflexion sur l'inégalité entre le masculin et le féminin dans les parcours scolaires aussi bien que dans la vie courante.
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