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Le titre reflète, en manière de plaisanterie, la coïncidence et la simultanéité des retrouvailles entre deux oeuvres très importantes sous la Tour Eiffel : évidemment, même s'il n'est pas nécessaire de le répéter, Luigi Miradori, dit le Genovesino (1605-1610 env. - 1656), ne s'est jamais rendu à Paris.
Ces oeuvres sont réapparues alors que l'exposition de Crémone (hiver 2017-2018) avait déjà été inaugurée, au même moment que celle de Piacenza (printemps 2018) ; la durée de la restauration a fait que l'on a pu y faire seulement allusion dans les deux catalogues. De même, la restauration des deux Santi vescovi qui se trouvaient autrefois à San Marcellino, à Crémone, a permis d'étudier de plus près l'équipement érigé en 1653 dans l'église des jésuites pour l'arrivée depuis Cologne d'une relique de San Bassano, évêque de Crémone oublié par la modernité.
Tandis que le livre était en phase de réalisation, d'autres oeuvres importantes du Genovesino étaient signalées au sein de collections privées, parmi lesquelles une inhabituelle représentation de la Disputa tra San Francesco Saverio e Fucarandono al cospetto del re del Bungo. Une toile qui, en raison de la rareté de sa mise en scène, ne pouvait que susciter les curiosités et enflammer les imaginations (ce n'est pas tous les jours que l'on trouve un tableau qui met en scène une bande de bonzes sodomites), ouvrant de nouvelles sources de recherche sur l'illustration dévote de l'évangélisation jésuite au Japon et sur la perception un peu confuse de l'Extrême-Orient de la part des peintres européens.
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