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L'arrestation par la Gestapo, le confinement dans le ghetto juif de Vienne, l'étoile jaune sur le manteau et l'insigne «J» sur les papiers, l'envoi dans un camp de travail... Prisonnière de cette spirale infernale, Edith Hahn ne devra sa survie qu'à une amie chrétienne dont elle empruntera l'identité afin de gagner Munich, où elle rencontre Werner Vetter, un nazi, qui tombe amoureux d'elle et l'épouse en dépit de sa condition juive. Edith, jusqu'alors méprisée et persécutée, devient dès lors une citoyenne aryenne modèle, et la mère du seul enfant juif né dans un hôpital du Reich en 1944. Désormais réfugiée dans un silence lucide, elle s'interdit de penser, se replie sur elle-même, un moyen comme un autre de «traverser l'enfer sans se brûler».
Ce récit sans égal relate à la fois le combat d'un être humain pour la vie et la tragédie déchirante de la perte d'identité.
C'est un destin hors du commun que celui de Edith Hahn Beer. Un de ses nombreux destin complétement bouleversé par la seconde guerre mondiale. Le titre est assez évocateur pour que je n'ai pas rédiger de résumé.
Je l'ai trouvé époustouflante de courage, criante de vérité et d'une sincérité touchante.
J'ai été surprise, bien-sûr, du recul et de la bienveillance avec lesquels elle parle et nous décrit qui était son mari, l'officier Nazi, malgré tout elle porte un regard lucide sur son idylle avec lui, ni plantif ni caricatural. Son destin à l'instar de celui d'une certaine Anne Frank à le pouvoir de nous happé totalement.
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