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Quand François Frontjoie vient au commissariat de Bordeaux raconter l'étrange rêve qui a perturbé sa nuit et tenter de relancer l'enquête sur la disparition de sa fille il y a dix mois, c'est à Anselme Viloc, le Flic de papier, que l'affaire est confiée.
Le policier se lance en chasse sans trop y croire jusqu'à ce qu'il découvre que Julien Tribel, le petit ami de la disparue, est décédé d'un étrange accident de surf, un jour où il n'y avait pas de vague...
Je retrouve avec plaisir la plume originale de Guy Rechenmann (c'est le quatrième de ses romans que je lis) et l'univers si particulier de son Flic de papier (c'est mon troisième opus, lus dans le désordre).
La présentation de l'intrigue oscille parfois entre le loufoque, l'absurde et le réalisme ; et pourtant, qu'elle est triste et glauque cette (petite) histoire, profondément ancrée dans la grande (Histoire). Mais l'auteur, et son héros hors norme, réussissent à nous tirer des sourires...
Les personnages, le policier et son entourage, les autres protagonistes de l'intrigue, peuvent paraître caricaturaux. Ils le sont si l'on en revient à la définition du mot : ils ont du caractère et l'auteur a juste un peu forcé le trait pour mieux le faire ressortir...
Le livre se laisse lire facilement, et pourtant l'écriture n'est pas si simple. Il y a peu d'action dans les romans de Guy Rechenmann, peut-être un peu plus dans celui-ci ? J'ai surtout trouvé que l'auteur réussissait à capter l'attention avec des petits riens, des micro-rebondissements. N'omettons pas non plus qu'il sait parfaitement restituer l'ambiance du Cap-Ferret et du Bassin d'Arcachon, et quand on aime...
Un très bon moment de lecture.
Chronique illustrée : http://michelgiraud.fr/2022/08/20/fausse-note-guy-rechenmann-cairn-tres-bon-moment-de-lecture/
JML38 31 décembre 2019
Quel est donc ce rêve, étrange et pénétrant – désolé je n'ai pas pu m'en empêcher -, que vient raconter François Frontjoie à la police et qui, heureusement pour lui, tombe dans l'oreille du seul flic susceptible de l'écouter avec attention, l'inspecteur Anselme Viloc - la dénomination d'inspecteur n'étant pas une erreur, l'action se déroulant en 1992.
Pauline, la fille du couple Frontjoie a disparu depuis près d'un an et Anselme, considéré depuis une enquête relatée dans « Flic de papier » comme le spécialiste de ce type d'affaires, se voit confier sa recherche dans cette région où il a trouvé ses marques, les pieds dans l'eau et la tête tournée vers les parcs à huîtres du bassin d'Arcachon et la dune du Pyla.
Affublé d'un adjoint beau gosse et zozoteur, l'inspecteur prend au sérieux les délires nocturnes prémonitoires du père de la disparue qui, bien que peu cartésiens, confortent ses doutes sur l'hypothèse de la simple fugue. D'autant plus que Julien, le petit ami, a été victime d'un accident de surf mortel à un endroit où, d'après l'adjoint qui est également surfeur, le jeune homme aurait certes pu se noyer, mais plus exténué qu'assommé par sa planche, dans un spot où même des papis ne risquaient rien.
L'enquête progresse parfois de façon peu orthodoxe, de nombreuses personnes apportant leur aide de façon spontanée et quelque peu étrange, à l'image de Lily qui, à onze ans et pas encore toutes ses dents, pose déjà des questions de prix Nobel, et d'une souriante serveuse aux mèches bicolores qui en connaît un rayon en interprétation de rêves. En parallèle, des chapitres relatent la bouleversante histoire d'un jeune prodige du violon à Auschwitz, apportant des éléments qui prennent naturellement leur place lors du dénouement final.
Ce roman surprend par son faux rythme, se démarquant surtout par un style agréable empreint d'un humour subtil, des personnages attachants et une atmosphère assez envoûtante.
Il est cependant préférable à mon avis d'avoir lu « Flic de papier », pour être familiarisé avec les protagonistes et l'apprécier pleinement.
La nature humaine est parfois singulière et j’en suis un exemple. Je lis peu de littérature policière et pourtant… j’aime beaucoup ça. J’ai même adoré "Fausse note" de Guy Rechenmann que je viens de refermer.
Policier, le roman l’est assurément : intrigue, enquête, enquêteurs, suspects, rapports, suspens, tout y est et… même beaucoup plus. Anselme Viloc, inspecteur de police au commissariat de Bordeaux reçoit la visite de François Frontjoie. Ce dernier lui raconte son cauchemar de la nuit précédente, lié à la disparition de sa fille Pauline il y a près de dix mois. C’est ainsi que démarre, de la plus étonnante manière, sur la foi d’un rêve, l’enquête menée par notre inspecteur. Mais, ne comptez pas sur moi pour vous en dévoiler davantage. Une telle histoire se mérite.
Antoine Viloc décide, donc, de s’attaquer à cette affaire à laquelle visiblement personne ne s’est beaucoup intéressé jusque-là. Son sens aigu de l’observation, sa capacité à repérer les moindres détails, son écoute attentive, bientôt associés à l’intuition d’un adjoint zozoteur, Jérémy Loiseul vont faire des miracles. Le chemin sera long et sinueux, mais au bout… tout s’éclairera.
Et, quand "… le jeudi 16 avril 1942 au sud de la Pologne, en Haute Silésie, non loin de Cracovie, sur la rive droite de la Vistule." un enfant de six ans, violoniste virtuose, s’invite dans le récit, l’histoire devient l’Histoire avec un H et conquiert alors une toute autre dimension. Le roman policier se mêle au devoir de mémoire et ce petit garçon prend toute sa place. Particulièrement émouvant, sorte de fil rouge, il m’a accompagnée en musique pour mon plus grand plaisir.
Parfaite est la construction du roman qui pas à pas nous entraîne vers une fin… extrêmement bien ficelée. Magnifique est l’écriture et son spectre très large qui passe de la poésie "Le soleil se laisse tomber de l’autre côté de la maison, sans doute harassé par le poids de la journée.", à l’humour "Le véto, lui, il vit entouré, mais de plumes et de poils, et s’il pouvait apprendre à hennir, il le ferait…". Tantôt familière, tantôt plus sérieuse, elle reste simple en toutes circonstances et sans ostentation aucune. Pourtant elle met en valeur de jolies descriptions de paysages et fait la part belle au Bassin d’Arcachon. Cerise sur le gâteau, pour l’amatrice de mots que je suis, la découverte d’une expression – du Sud-Ouest ? – inconnue jusqu’ici, a fait mon bonheur : "A jour passé". Je la trouve élégante et surannée juste ce qu’il faut. C’est sûr, j’essaierai de la replacer.
"Fausse note", un récit captivant, aux confins parfois de l’ésotérisme, à savourer au bord de l’océan ou ailleurs et en toute saison.
https://memo-emoi
Après Flic de papier, nous retrouvons pour une deuxième enquête l’inspecteur Anselme Viloc.
Depuis son succès dans la précédente affaire, Anselme est devenu le spécialiste des causes perdues, des affaires classées car apparemment insolubles. Le moins que l’on puisse dire est que l’enquête qui lui tombe dessus commence de la plus étrange des façons, lorsque François Frontjoie vient lui raconter son rêve. Un rêve dans lequel il se retrouve dans une sorte de tribunal des suicidés et où on lui reproche son manque d’implication dans la recherche de sa fille Pauline, disparue. Frontjoie demande à Anselme de se charger de l’enquête.
Anselme découvre que la jeune fille avait un petit ami. Quand il veut aller interroger le jeune homme on lui apprend que celui-ci est mort dans un accident de surf, assommé par sa planche. Au départ cela ne choque pas l’enquêteur mais les remarques de David, patron de l’Escale et ami d’Anselme et de Lilly la petite fille précoce qu’il avait rencontré lors de sa précédente affaire, lui font comprendre que l’accident est des plus improbables. En effet l’endroit où a été retrouvé le jeune surfer est réputé pour le caractère inoffensif de ses vagues. C’est donc à une double enquête qu’est confronté Viloc.
Au camping où logeait le surfeur, Anselme va être orienté sur la piste des amis de Julien. Deux frères, bons à rien, fils d’un riche ferrailleur. Il va se rendre à leur propriété et être intrigué par la personnalité énigmatique du père des deux jeunes.
Parallèlement à l’enquête d’Anselme, l’histoire d’un jeune garçon gitan nous est racontée. Une histoire qui remonte à a deuxième guerre mondiale. Le jeune garçon est interné à Auschwitz et doit « un traitement de faveur » à son talent exceptionnel de violoniste.
Quel est le rapport entre l’enquête d’Anselme et l’histoire du jeune gitan, je n’en dirai pas plus, vous le découvrirez en lisant le roman.
J’ai retrouvé avec plaisir le personnage d’Anselme Viloc, ce flic un peu étrange. Ce contemplatif dénué de toute intuition qui ne résout ses enquête que grâce à son sens de l’observation et aux conseils de ses amis David et Lilly. Anselme est un contemplatif. Heureusement pour cette enquête il dispose également d’un nouvel adjoint qui lui, ne manque pas d’intuition. J’y ai retrouvé la plume poétique de Guy Rechenmann, découverte dans Flic de papier et qui m’avait amené à qualifier ce roman de poélar (polar poétique). Quand on s’attache à un personnage dans un roman, on se demande toujours si on va être déçu par la suite. Est-ce-que la magie de la rencontre va continuer ? La réponse est oui. Emportez ce roman avec vous en vacances vous passerez un excellent moment.
« Le soleil n’est pas agressif, ma main caresse le plan d’eau. Résigné, je reste allongé là, les yeux ouverts, observant, juste au-dessus, le ciel limpide traversé de volatiles propices aux oracles. Oiseaux de terre et oiseaux de mer, sans ordre précis ni distinction. D’un côté, je guette le manège des moineaux virant autour de mon frêle esquif comme s’ils régataient autour d’une bouée, près du bord, puis reprenant leur élan pour foncer vers les cabanes et être les premiers à picorer les miettes étalées sur les caillebotis en front de mer. Non loin d’eux, à presque se toucher, les marins à plume, mouettes, alouettes et autres pies rouges, alertés par la nouvelles marée d’une probable entrée d’anchois ou de petites crevettes, crient et dansent dans les airs en une étourdissante chorégraphie improvisée. Je ne m’en lasse pas et hypnotisé par le spectacle, mon cerveau enclenche. »
Une construction originale pour cette deuxième aventure d’Anselme Viloc. En effet, écrit en 2015 (comme Johana Gustawsson « Block 46 » en 2016, Nicolas Lebel avec « de cauchemar et de feu » en 2017 et Jacques Saussey « 7/13 » en 2018) l’auteur déroule en parallèle à l’intrigue principale, un récit historique dont le lecteur se doute qu’il sera une clef essentielle à la résolution finale.
Début 1992, Anselme, flic bordelais amoureux du bassin qu’il nous fait visiter, doit enquêter à partir d’un rêve, sans mobile et sans corps … y a-t-il vraiment eu crime ? Il rencontre des difficultés du fait que les notables locaux ne sont pas prêts à dévoiler leurs secrets. Il décide de s’investir d’avantage quand son adjoint se retrouve en danger en se faisant aider par Lily (11ans) surdouée et …future flic à n’en pas douter !
Touchant car la fin inattendue où le présent est rattrapé par la grande histoire, rend les personnages les plus sombres, plutôt sympathiques.
Un excellent roman.
Je trouve que Guy Rechenmann à travers cette seconde enquête de son personnage Anselme Viloc à trouver son style.
Il mêle une intrigue policière et une une plongée dans une période très sombre de l' Histoire de l'humanité, à la veille de l'entrée au Panthéon de grands résistants, cela trouve un écho. Il existe donc dans ce livre plusieurs grilles de lecture comme à chaque fois.
Bravo pour cette nouvelle enquête et vivement la prochaine.
« Voici le récit qui me tombe dessus, à moi, Anselme Viloc. »L’incipit annonce, sans fausse note, une histoire menée avec brio. A l’aise, en parfait connaisseur de ses protagonistes, pavloviens, intimes littéraires, Guy Rechenmann invite le lecteur assidu à la table de ses hôtes appréciés. On retrouve avec délice cette familiarité de ton et les actions perfectionnistes. L’empreinte poétique « Les trembles frémissent, le vent du sud s’amuse. La table est à l’abri entre ombre et soleil, certains couverts scintillent, gênant, qui sait, deux écureuils jouant à cache- cache à un jet de gland. » affirme une écriture habile et joueuse. L’auteur confirmé délivre une histoire poignante, sincère, plus que plausible. Le style semble le copier -coller d’un cahier du jour qui n’a pas dit son dernier mot. Ce roman est un cri, un rappel aux souvenirs ténébreux, un journal sans date car perpétuel dans sa douleur d’être. Ici, passe, à pas de neige et de grêle un troisième degré, la pudeur du dire sans vaciller, le filigrane d’un concert qui aurait pu voir son jour de gloire, si les hommes ne s’étaient pas trompés de jour. Stable, digne, constant, « Fausse Note » relie une intrigue policière, l’inavouable, la vengeance et ses conséquences. Le flic préféré des lecteurs : Anselme Viloc déterminé et intuitif va remonter le fil du temps. Prenante et percutante, cette histoire élabore l’envergure mémorielle. Le lecteur est plongé tour à tour dans ce passé sombre où l’enfant écartait le voile noir de l’horreur emplit de courants d’air afin d’élever l’astre musical bien plus loin que la barbarie. « Le Petit homme a rayé le 22/12 sur le calendrier, peu importe le jour. » « Il est 18h10, il fait noir et l’appel des déportés a commencé depuis plus d’une heure…. » « Fausse Note » ne dérive pas. Maîtrisé ce roman policier du haut de la cabane de pêcheur inspirante et fidèle, où Anselme Viloc puise les évènements, les faits et ses conséquences est empreint d’un vif et respectable régionalisme. Et lorsque la vague toute en italique vêtue réapparaît « Des flocons de cendres déjà dans le ciel azur non loin de la colonne de fumée voltigent déjà dans le ciel azur, non loin de la colonne de fumée… »le tourment tempête et frappe les volets du temps de sanglots longs, éternisant la lutte pour une rédemption certaine. Ce roman est une bravoure. Sa réussite est telle que l’alliance entre notre contemporanéité et l’époque lugubre ornée d’une lettre Z et de quatre chiffres 5102 transforme ce récit en devoir de mémoire. Sa capacité des dires, son apaisement grâce à Anselme Viloc qui cherche et trouvera, évite le pathos, car dans les lignes se situe la grandeur. La biographie de Charles Rechenmann en pages finales (24/08/1912.15/09/1944.) est un hommage et son sublime fait monter une « Fausse Note » dans les yeux. Reste longtemps après la lecture le regret de n’avoir pu rencontrer en vérité Charles Rechenmann sur la place des Grands-Hommes, fauché en plein vol. Reste la plaque mémorielle et son éternité. Publié par Les éditions Cairn Merci Guy Rechenmann pour cette écriture loyale, et ce roman né du fond de vous-même.
Dès le début de cette nouvelle aventure d'Anselme Viloc, l'auteur nous plonge dans un cauchemar, celui de Monsieur François Frontjoie.
Sa fille cadette, Pauline, a disparu depuis presque une année, sans que lui, le père, aie fait ce que tout papa aurait fait : déclarer sa disparition à la police.
Puisqu'il n'est jamais trop tard pour bien faire, il va rencontrer Anselme Viloc qui a été promu au commissariat de Bordeaux sise à Castéja.
Qui pourrait d'ailleurs mieux qu'Anselme croire à l'histoire de Fançois Frontjoie?
Anselme s'est remis de sa dépression, il a retrouvé sa famille, il s'est reconstruit et reste attaché à la petite Lily l'héroïne de son enquête au Cap Ferret.
Il n'est pas un flic super héros dont nous abreuvent tous les médias, il est un homme normal avec pour métier celui de flic : flic de papier car il est plus doué avec la paperasse et que son intuition n'est pas sa qualité première. Il observe, mène ses enquêtes à son allure, doit-on être un "foudre de guerre" pour réussir dans ce métier.
Donc pas à pas, il remonte tous les indices qui pourraient le mettre sur la piste de Pauline, notamment celle de Julien, jeune homme qu'elle fréquentait.
Il fait de curieuses rencontres sans jamais se départir de son sens de l'observation, il emmagasine de nombreuses constatations avec l'humanité qui le caractérise.
Son chef décide de lui adjoindre un équipier celui-ci est affublé d'un zozotement. Ils forment un drôle de duo, aussi différents que possible; façon "Macadam Cowboy".
Tous les 5 chapitres le lecteur suit l'histoire d'un petit garçon de 6 ans violoniste, qui se trouve dans un camp dirigé par Rudolf.
Rudolf, homme ordinaire que la guerre a placé là, en Pologne en 1943. La musique est omniprésente et le destin en marche.
La famille de Pauline : le père nous l'avons rencontré, sa mère, Martina, séparée du père se consacre à l'humanitaire; sa grand-mère est marquée par les années de guerre.
Après la disparition de Pauline, elle se laisse couler et seule cette litanie sort de sa bouche "Il l'a tuée elle aussi, c'est le diable."
Pas facile cette enquête, les témoins sont morts sans que notre nouveau duo puisse en prouver l'origine criminelle, et Pauline où est-elle? Est-elle toujours en vie?
Dans ce deuxième opus Guy Rechenmann a trouvé son personne récurrent, celui qui correspond à ce qu'il aime et que nous aimons, un homme humain, qui sans bruit ni coup férir va dénouer ses intrigues.
Mais dans ce roman il y a plus, une plume qui se libère ou se trouve, toujours fluide et poétique, une voix particulière, ce petit plus qui fait que le lecteur adhère ou plutôt adopte un personnage récurrent.
Mais aussi l'histoire avec un grand H de ce petit violoniste de 6 ans qui croupit dans ce camps de concentration et y grandit comme il peut en assistant à des atrocités faites par des hommes qui ne sont pas tous des monstres, juste des hommes qui ne savent rien faire d'autre qu'obéir.
Même si j'ai découvert un indice, infime mais parlant, Guy Rechenmann maintient le suspense jusqu'au bout avec brio.
Il sait avec brio nous promener,nous intriguer, nous enlever dans cette histoire...Sans temps mort, sans pathos, juste une belle émotion.
L'émotion, celle qui nous vient du plus profond de notre être révulsé par les horreurs de certains et l'appréhension d'un monde complexe, quand les coïncidences tissent leur toile.
Narration poétique mais pas seulement, celle d'un observateur aimant la nature, la vie, les années où
les agressions d'un monde technologiquement n'a pas encore lieu.
Là l'écriture est toute en retenue et en émotion à fleur de peau, avec la musique en toile de fond. Les joies et les larmes de ce violon que sait si bien faire vibrer ce petit homme.
La partition de cette histoire est parfaitement menée, avec son leitmotiv, de mélodie en mélopée, avec le tempo bordelais, vous irez au fil de cette intrigue des trémolos chevillés au corps.
Allant crescendo jusqu'à ce que la grand messe soit dite.
Et là lecteur, vous serez orphelin de cette aventure, car vous refermerez à regret ce livre.
"Fais de tes qualités un rempart et de tes fragilités une force" (père du petit violoniste)
©Chantal Lafon-Litteratum Amor février 2019
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