"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Un artiste qui peint les visages qu'il refuse d'oublier. Un fils ayant dénoncé sa mère, la condamnant à être fusillée. Un homme qui conserve les vêtements teintés de sang de son épouse, professeure tuée par ses élèves. Un musée sur la Révolution culturelle bâti dans le sud du pays, très loin de Pékin, dont les portes ferment « exceptionnellement » lorsqu'un visiteur s'approche.
Tels sont les récits qu'a recueillis la journaliste Tania Branigan plus de cinquante ans après la Révolution culturelle, cette décennie de frénésie meurtrière lancée par Mao en 1966. Sensible à la magnitude de cette crise, elle explore avec une profondeur remarquable ses conséquences désastreuses sur la société chinoise et l'esprit des survivants : instabilité fondamentale du monde, effondrement du système de valeurs, et surtout continuité du traumatisme à travers les générations. Des cicatrices que le silence officiel tente d'enfouir dans l'oubli - en vain.
Magistrale leçon de journalisme, ce livre est indispensable à la compréhension de la Chine d'aujourd'hui.
Traduit de l'anglais par Lucie Modde
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !