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Fantômes de pierre : à la recherche des monuments disparus

Couverture du livre « Fantômes de pierre : à la recherche des monuments disparus » de Frederic Manfrin et Chloe Perrot aux éditions Bnf Editions
Résumé:

Les " fantômes de pierre " désignent les monuments historiques détruits et disparus, dont il ne reste rien hormis ce que le papier -écriture et images, aura su conserver. A travers des récits, mais aussi la reproduction de dessins, photographies, estampes et plans, cet ouvrage transmet leur... Voir plus

Les " fantômes de pierre " désignent les monuments historiques détruits et disparus, dont il ne reste rien hormis ce que le papier -écriture et images, aura su conserver. A travers des récits, mais aussi la reproduction de dessins, photographies, estampes et plans, cet ouvrage transmet leur mémoire et incarne leur souvenir vivace qui traverse le temps.
Les " fantômes de pierre ", ce sont des ruines, des monuments mutilés, ou reconstruits. Ce sont aussi ceux dont il ne reste rien, car ils ont disparu. Leur souvenir de papier subsiste, parfois par les récits de leur histoire, à travers les archives, et les images aussi, plans, dessins, estampes ou photographies. Leur mémoire trouve alors toute sa place dans les collections de la Bibliothèque nationale de France.
Ces fantômes de pierre ont contribué à composer l'aspect d'une ville, d'un village, d'un coin de campagne. Ils s'inscrivent dans une mémoire collective. Ils témoignent des ravages causés par la nature, telle la ville de Saint-Pierre et l'immense majorité de ses habitants, rayés de la carte par l'éruption de la montagne Pelée. Ils rappellent la folie des hommes et de leurs guerres, comme Verdun en 1916 ou l'église Saint-Vincent de Rouen en 1944. Ils portent les plaies laissées par les exactions de la Révolution française, qui fut aussi la période où émergea l'idée d'un patrimoine à défendre, n'empêchant pas pour autant les saccages de monuments vendus comme biens nationaux, l'abbatiale de Cluny en est un exemple célèbre. Ils furent parfois les sacrifiés du progrès, à l'instar du Pont-Neuf de Cahors, détruit et remplacé par une structure en béton. D'autres ont été victimes d'incendies, comme le château de Lunéville. Beaucoup ont souffert du temps et de l'incurie, souvent par manque de moyens de leurs propriétaires.
Cet ouvrage rassemble une cinquantaine d'ensembles architecturaux représentatifs de toutes les régions françaises en associant images des lieux et commentaires. Ces fantômes de pierre, témoins estompés de l'histoire, sont dans ces pages rendus à leurs couleurs et à la mémoire du lecteur.

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