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Le 11 juillet 1920, l'impératrice Eugénie s'est éteinte à l'âge canonique de 94 ans. Née dans l'Europe du Congrès de Vienne, elle disparait dans celle du Congrès de Versailles. De cette odyssée longue de près d'un siècle, la mémoire nationale a presque tout oublié. Après avoir été l'hôtesse éclatante de la Fête impériale, l'impératrice Eugénie a été accablée par une impitoyable légende noire qui, aujourd'hui, laisse place à un mélange d'opprobre et d'oubli.
À l'occasion du centenaire de sa disparition, un colloque scientifique sans précédent s'est réuni dans le cadre prestigieux de l'opéra de Monte-Carlo puis du lycée Henri-IV à Paris, afin de faire le point sur cette souveraine longtemps calomniée et souvent méconnue. Sous la direction de Maxime Michelet, biographe de l'Impératrice, de nombreux intervenants lèvent le voile sur un règne qui mérite mieux que les caricatures habituelles.
Toutes les facettes de la riche personnalité d'Eugénie ont pu être étudiées : ses relations avec son mari, avec la noblesse française ou avec la principauté de Monaco, son rapport à l'architecture ou à la diplomatie, ses racines espagnoles, son amitié avec Mérimée, ses responsabilités politiques et institutionnelles, ses investissements artistiques, son rôle dans le faste impérial, son insertion dynastique, les tragédies de l'exil et les réconforts de sa villa de Cyrnos. Voici un tour d'horizon inédit d'un règne, d'une vie et d'une femme.
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