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Dans la nuit du 23 novembre 1937, Marx Dormoy, le ministre de l'Intérieur, convoque la Presse en urgence pour lui révéler la découverte d'un fantastique complot : après six mois d'enquête, la Sureté nationale a lancé une série de perquisitions qui lui a permis de saisir un millier d'armes, certaines parmi les plus modernes dont ne disposent ni l'Armée ni la Police, comme les pistolet-mitrailleurs Bergmann et Beretta, dix mille grenades, d'un modèle très original, et deux cent mille cartouches. À la tête de la conspiration, un ingénieur-conseil aux Chantiers de Penhoët, Eugène Deloncle. Ce dernier a recouvert la France d'une vaste organisation calquée sur l'Armée, avec un premier, un deuxième, un troisième et un quatrième bureau et a réparti ses effectifs en divisions, brigades régiments et bataillons.
Au lendemain des déclarations ministérielles, en dévoilant quotidiennement, pendant deux mois, des révélations toujours plus extravagante, l'enquête fera s'envoler le tirage des journaux : caves aux murs tournants, escaliers dérobés, placards truqués, carrières et châteaux abandonné. Mais aussi, serments ad-vitam, tribunaux vehmiques, exécutions au poignard et attentat à l'explosif. Toutes les armes sont saisies et les dirigeants arrêtés. Mais, la déclaration de guerre de septembre 1939 entraîne la libération de tous les incarcérés, rappelés par la mobilisation générale.
La défaite, modifie de fond en comble la vie politique. La fondation dès septembre 1940, du MSR (Mouvement Social Révolutionnaire pour la Révolution Nationale) permet à la « Cagoule » de renaître sous forme d'une organisation militarisée, avec son uniforme, ses lieutenants ses capitaines et ses colonels. De généreux mécènes, un solide réseau de relations et sa réputation font d'Eugène Deloncle un personnage incontournable : co-fondateur du RNP, avec Marcel Déat, et premier président de la LVF.
Mais, porté par tempérament à chercher à avoir toujours un coup d'avance sur ses concurrents politique, à force de combinaisons, il sera soupçonné d'avoir fait tuer Marx Dormoy et d'avoir voulu faire liquider Pierre Laval et Marcel Déat à Versailles.
Impliqué dans un vaste projet, dont un des volets sera l'attentat contre Adolf Hitler en juillet 1944, Eugène Deloncle sera abattu chez lui le 7 janvier 1944 par un commando au service du SD.
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