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Être juif sous l'occupation en Côte-d'Or et en Bourgogne

Couverture du livre « Être juif sous l'occupation en Côte-d'Or et en Bourgogne » de Alain Belassene aux éditions L'escargot Savant
Résumé:

Au terme de plusieurs années de recherches menées au sein des archives et consacrées à recueillir les témoignages des derniers survivants, Alain Belassène peut relater, au plus près, « à hauteur d'Homme », les différents échelons des persécutions antisémites qui se sont déroulées en Bourgogne,... Voir plus

Au terme de plusieurs années de recherches menées au sein des archives et consacrées à recueillir les témoignages des derniers survivants, Alain Belassène peut relater, au plus près, « à hauteur d'Homme », les différents échelons des persécutions antisémites qui se sont déroulées en Bourgogne, plus précisément en Côte-d'Or. Celles-ci furent le fruit d'une organisation administrative méthodique, à l'apparence banale, pourtant monstrueuse, dont l'« objet » était le sort de familles entières innocentes. Les brimades débutèrent avec leur recensement presque anodin de 1940 pour aboutir à l'étape finale des arrestations collectives et individuelles, en passant par les multiples interdictions et dépossessions. Seule l'histoire locale, dans sa dimension humaine, est en mesure de les restituer, loin des chiffres froids. Dijon fut le siège militaire et administratif de la terrifiante « Militärverwaltungsbezirk C » d'où ont émané les directives nationales-socialistes aux effets dévastateurs pour les populations des vingt-deux départements du Nord-Est de la « zone libre » placés sous son contrôle, dont les quatre départements bourguignons. Des centaines de réfractaires et de résistants de toutes obédiences le vécurent à leurs dépens, exécutés sur-le-champ ou déportés. Dans le même temps, la politique raciale du Troisième Reich et son crédo diabolique de l'antisémitisme, secondée par les forces de Vichy, y trouvaient matière à application. Sur environ 2 500 personnes classées « Israélites » vivant en Bourgogne, dont un millier en Côte-d'Or, un quart d'entre elles furent « transférées » vers les camps nazis et n'en revinrent pas. Des centaines d'autres, inconnues en Bourgogne, connurent le même sort pour avoir tenté de franchir la ligne de démarcation. Mais, au-delà de l'examen approfondi des mécanismes et des lois qui ont généré ces souffrances, il importe pour l'auteur de rappeler, toujours et encore, les dégâts de l'idéologie de la haine raciale, en tous lieux, quelle qu'elle soit.

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