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Équitation éthologique, équitation éthique

Couverture du livre « Équitation éthologique, équitation éthique » de Axel Kahn et Collectif aux éditions Favre
  • Date de parution :
  • Editeur : Favre
  • EAN : 9782828916053
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Nous sommes à un tournant, il s'agit de la transition entre ce qu'on appelait l'équitation éthologique et ce que l'on peut qualifier d'équitation éthique. Ce livre intéressera tous les gens qui souhaitent mieux comprendre leur cheval et le monter avec tout le respect qui s'impose.
Le rapport... Voir plus

Nous sommes à un tournant, il s'agit de la transition entre ce qu'on appelait l'équitation éthologique et ce que l'on peut qualifier d'équitation éthique. Ce livre intéressera tous les gens qui souhaitent mieux comprendre leur cheval et le monter avec tout le respect qui s'impose.
Le rapport entre l'homme et l'animal a beaucoup varié dans l'histoire et selon les civilisations. Le début de la domestication des bêtes sauvages au néolithique a bien entendu constitué une première rupture. Auparavant, l'homme se préserve des fauves et chasse des proies, élément d'un monde de nature auquel il appartient et dont la dimension symbolique est illustrée par les grottes ornées du paléolithique.

L'éleveur peut lui établir de nouveaux contacts avec l'animal familier, un bien mais aussi, parfois, un ami.

Toutes ces données s'illustrent dans les relations entre les cavaliers et autres professionnels d'une part, les chevaux d'autre part. Cet animal, d'abord le moyen des conquêtes et le partenaire des batailles, un indispensable auxiliaire de l'agriculture ensuite, le compagnon prisé des loisirs et l'athlète sportif de nos jours, a été intégré peu à peu à une geste héroïque où, aux côtés des humains, il occupe une place qu'aucune autre bête ne peut lui contester. N'est-il d'ailleurs pas le seul quadrupède à disposer de jambes et non de pattes, d'un nez et non d'un museau? Ce statut justifie, s'il en était besoin, qu'on se penche sur ce que signifie, le concernant, prendre en compte au maximum le bien-être du cheval. La première exigence est d'en connaître la nature, objet de l'éthologie, de savoir repérer les manifestations de stress, de souffrance, de mal-être du cheval, les signes à l'inverse de son bien-être. Tous les familiers du cheval le savent plus ou moins, encore faut-il qu'ils admettent leurs limites, qu'ils cherchent à se perfectionner, acceptent les conseils, les enseignements des vétérinaires, éthologues et autres intervenant du monde équestre. " Respecter la nature du cheval ", c'est certes assurer au mieux ses besoins en nourriture, en eau fraîche et claire, soigner ses maux, lui permettre de se reposer sur une litière sèche et propre. Cela n'est pourtant pas suffisant. Comme tout animal, à différents niveaux, le cheval, espèce sociale, a besoin pour s'épanouir de contacts avec ses congénères et d'une liberté qui, si elle n'est pas comme chez nous de l'ordre du projet, renvoie à ce que nous appelons " la fantaisie " : se rouler dans l'herbe, faire des ruades de gaieté, des cabrioles, partir queue en panache dans de folle cavalcade d'un bout à l'autre du pré, et autres manifestations qu'observe attendri tout amoureux des équidés.

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