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Il y a comme une injustice à l'étonnant manque de reconnaissance dont est victime aujourd'hui encore le Congrès pour la liberté de la culture. Pourtant, pendant presque 30 ans, il a bâti et animé dans plus de 35 pays à travers le monde un impressionnant réseau d'actions et d'entraide au service de la liberté de penser, de s'exprimer et du respect de la diversité des opinions. Roselyne Chenu entra au secrétariat international du Congrès en 1964.
Collaboratrice de Pierre Emmanuel, elle y travailla sans relâche pour le programme européen : attribution de bourses de voyage et d'étude, organisation de colloques internationaux, suivi des activités des correspondants et comités locaux, envois de livres et de revues, gestion d'un fonds d'aide pour des écrivains et artistes contraints à l'exil. Son parcours est l'occasion d'emmener le lecteur à la rencontre de quelques-uns des plus importants intellectuels de la seconde moitié du XXe siècle qui, en Europe et ailleurs dans le monde, souffraient du besoin de s'informer, d'échanger, de se parler, de se lire, ce qui fut rendu possible par l'action du Congrès.
Puisant dans ses souvenirs, ses journaux, ses archives personnelles et celles du Congrès, Roselyne Chenu, seule survivante du secrétariat international, nous livre ici un témoignage sur cette formidable aventure culturelle.
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