80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Mariée à neuf ans au prince héritier Sado, Dame Hyegyeong entre à la cour en 1744. Son époux se révélera vite débauché, sanguinaire et souvent délirant. Elle devient veuve en 1762, lorsque son mari est condamné par le vieux roi Yeongjo à s'enfermer dans un coffre à riz, où il agonisera durant plusieurs jours. Dame Hyegyeong luttera alors pour défendre la mémoire de son époux et parviendra à conduire son fils jusqu'au trône.
Entre fureur et désespoir, prenant son pinceau pour raconter - en coréen - sa tragique histoire, cette reine sans couronne bouscule les usages. Selon les règles de bienséance, une chronique royale doit être, en effet, rédigée en chinois par des historiographes reconnus. Dans une prose bouleversante, avec une grande finesse psychologique, Dame Hyegyeong décrit la vie quotidienne au coeur même de la « Cité interdite », l'attitude des monarques, les cabales des courtisans prêts à toutes les traîtrises, et dénonce la perfidie des clans.
Écrits sur le tard, entre 1795 et 1805, ces Mémoires, traduits pour la première fois en français dans leur intégralité, sont considérés comme un trésor patrimonial de la littérature coréenne.
Version originale intégrale
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", suggère Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année