En 2011, écologistes et socialistes ont fait le choix de signer un accord de mandature. Après avoir soutenu François Hollande au second tour de l'élection présidentielle, EELV a réussi à faire élire 18 députés, à constituer le premier groupe parlementaire écologiste de l'histoire de l'Assemblée nationale, et deux ministres ont été nommés au gouvernement. En mars 2014, récusant la nomination de Manuel Valls, les ministres ont démissionné et obtenu le soutien du bureau du parti.
François de Rugy, qui n'était pas d'accord avec ce départ du gouvernement, décrit les déchirements qui traversent les rangs écologistes sur la stratégie à adopter.
« À s'enfermer dans des postures toujours négatives, à emboîter le pas à la gauche de la gauche, l'écologie politique dévoie son ADN et va dans le mur », lance-t-il à ses camarades. « À ne pas inscrire l'écologie au coeur de son action, la majorité se condamne à la défaite », dit-il aux socialistes.
Un essai qui entend défendre et illustrer une écologie réformiste, qui s'assume sans complexe.
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