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Et si, soudainement, les femmes guadeloupéennes, sans doute lassées d'être victimes de violences s'en prenaient aux hommes dans un déferlement de rage et de violence ? C'est le point de départ de "Dyablès", Premier roman de TiMalo, écrit intégralement en créole guadeloupéen. Le style flirte par moments avec une savoureuse poésie, où la métaphore et l'image trouvent pleinement à s'épanouir dans la langue créole. Pour autant l'oeuvre s'inscrit pleinement dans le genre du fantastique. En effet, elle part du réalisme d'une thématique connue située dans une Guadeloupe contemporaine, et y introduit une version revisitée, réactualisée, du mythe de Ladyablès.
Dyablès fait partie de la sélection du conseil supérieur des programmes pour l'enseignement du créole.
Cette nouvelle édition bénéficie d'une mise-en-page plus aérée du texte original.
"Kimoun ki té ké kwè on jou, nonm té ké touvé yo pè fanm an péyi Gwadloup ?" On lè, fanm touvé-yo las pran kou anba men a nonm. On lè, yo désidé répliké é mèt-yo ka varé nonm, ka foré nonm, ka kyouyé nonm... A kou dan ! Ès sé chans ? Ès sé paskè fanmi a Jak té ja ka vwè pi lwen ? Kèlanswa, yo woté Jak lékòl pou mété édikasyon a-y an men a Klòd, on nonm bitako ka rété Bwamalè Bouyant, toutmoun ka kriyé Klòd-LèFou. Men Jak ni tèt a-y é Klòd pa moun a pasyans. Eskè tigason-la ké ni tan aprann tousa i ni a aprann avan i two ta ? Ayen pa senten, é lèson dèyè poko mannyé.
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