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Beaucoup de choses ont été dites sur la façon dont on entre dans le djihad, mais très peu sur la façon dont on en sort. Le témoignage d'Abdelhakim Belhadj, émir du Groupe islamique combattant libyen, apporte un regard exceptionnel sur un univers radicalisé qui préoccupe, à bon droit, les Occidentaux. Les clivages et les luttes d'influence traversent cet univers que l'on croyait homogène, bien loin de l'image que l'on s'en fait.
Aujourd'hui âgé de 47 ans, cet ancien compagnon de route de Ben Laden, livré en 2004 par la CIA à Kadhafi, a participé en août 2011 à la libération de Tripoli. Devenu gouverneur militaire de la capitale libyenne, Belhadj s'est ensuite présenté aux premières élections libres de Libye. Dans un pays décrit comme un nouveau sanctuaire du terrorisme, le djihadiste repenti est devenu un interlocuteur des chancelleries étrangères inquiètes, et une sorte d'ambassadeur des islamistes qui tâtonnent dans le tourbillon du « Printemps arabe ». Tournant le dos à la lutte armée, Abdelhakim Belhadj prône aujourd'hui un système pluraliste fondé sur le vote.
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