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Ce n'est pas parce qu'on l'a rebaptisée aide à mourir que l'euthanasie devient un geste anodin, un acte d'amour ou un soin palliatif.
Mon père qui militait à l'Association pour le droit de mourir dans la dignité disait que c'était l'état de sa mère octogénaire qui lui inspirait son engagement. Pourtant, sa seule maladie était la grande vieillesse.
Mon fils adulte est autiste Asperger comme son ami qui pour cette raison a trouvé la mort dans sa famille. Il a été dit que c'était une bonne mort.
Je ne pouvais pas rester silencieuse face à la loi sur l'euthanasie qui sera bientôt appliquée en France.
Y aura-t-il un sursaut pour ne pas basculer dans une société cauchemardesque allant encore plus loin dans les dérives que celles observées dans les pays qui l'ont légalisée bien avant la France ?
Allons-nous accepter que la souffrance psychique, le handicap, la pauvreté et la grande vieillesse ouvrent le droit à une euthanasie prétendument compassionnelle ?
Donner la mort, ce n'est pas soigner. C'est un homicide.
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