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« J'ai passé 45 années de mon existence à sauver des vies, à soulager la souffrance. Neurochirurgien, j'ai lutté contre la mort avec des fortunes diverses à l'époque où le scanner et l'imagerie par résonance magnétique (IRM) n'existaient pas, où le port de la ceinture de sécurité dans les autos n'était pas obligatoire.
J'ai passé des heures, surtout des nuits, à réparer les dégâts dans le cerveau causés par le passage brutal de la tête à travers le pare-brise d'une voiture. Quand une victime d'un traumatisme crânien grave était amenée aux urgences de l'hôpital, le neurochirurgien de garde et l'aumônier étaient appelés de concert !
À cette époque, on ne parlait pas de la qualité de la vie, mais seulement de sauver la vie à n'importe quel prix.
Puis la notion d'acharnement thérapeutique s'est installée dans les mentalités de certains patients et médecins. Parallèlement, des soins palliatifs de qualité se sont développés dans le but d'épargner des souffrances aux malades mais, parfois, au prix d'une longue agonie. Des patients demandaient à leur médecin d'abréger leurs souffrances mais ces derniers ne pouvaient accepter car pratiquer une euthanasie était puni par la loi qui l'assimilait à un acte criminel. Voulant éviter à leurs proches cette situation pénible à supporter, certains malades en phase terminale se sont suicidés ou ont tenté de le faire. Cette situation a prévalu jusqu'au vote d'une loi en 2002 en Belgique. Elle autorise un médecin à répondre positivement à une demande d'euthanasie d'un patient atteint d'une maladie incurable, à un stade terminal et étant l'objet de souffrances physiques ou psychiques insupportables. Pour la première fois, il devenait possible de choisir sa fin de vie.
Dans cet ouvrage, je décrirai ce qui existe dans d'autres pays qui n'acceptent pas l'euthanasie mais parfois d'autres formules (suicide assisté, suicide médicalement assisté, sédation profonde). J'expliquerai aussi que soins palliatifs et euthanasie peuvent être complémentaires. Je commenterai dans le détail les modalités légales ainsi que l'importance de rédiger, à tout âge, une déclaration anticipée telle un testament de fin de vie.
L'important, pour moi, est le respect des convictions de chacun et de tout faire pour aider à terminer sa vie, sans souffrances, dans la dignité. »
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