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Ethnologue au musée de l'Homme, Bernard Dupaigne arpente l'Afghanistan depuis plus de cinquante ans. Il a connu le pays avant l'occupation soviétique, mais aussi pendant et après. Il a vu la guerre des Américains comme celle des Français. Il a participé à des missions humanitaires. Et il a tenu des carnets de voyage. Il y raconte, au jour le jour, les rencontres qu'il a faites et les aventures, souvent cocasses, mais aussi parfois dramatiques, qui lui sont arrivées.Au delà des anecdotes révélatrices de la vie réelle des Afghans, ces carnets regorgent de connaissances, et ses leçons pourraient être utilement méditées aux Affaires étrangères, dans les écoles de guerre et celles de sciences politiques, ainsi que par les donateurs internationaux. Des milliards de dollars déversés sur l'Afghanistan depuis des décennies, des immenses efforts consentis, il ne reste rien : ni industries, ni ressources, et l'agriculture n'a pas progressé. L'insécurité est partout, la corruption omniprésente, comme le commerce de l'opium. Les jeunes n'ont plus d'avenir et ne rêvent que de s'exiler. « Nous sommes partis d'Afghanistan, explique Bernard Dupaigne, mais qu'avions-nous été y faire ? Tous ces morts, les 89 soldats français tués, tous ces blessés à vie, pour finalement quoi ? »
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