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Dégâts magiques supplémentaires et Protohistoire de l'Assistant font référence à des ordres de réalité brouillés. Dans le premier, la description minutieuse d'un étrange spectacle ne permet jamais de savoir avec certitude qui manipule qui tandis que le second consiste en six courts textes qui forment une suite dans laquelle le réel et ses représentations, qu'elles soient lucides ou fantasmées, communiquent avec une déconcertante rapidité, le passage d'un ordre à l'autre n'étant jamais indiqué. Marie-Luce Ruffieux écrit : «Le beau, c'est d'être simple, de paraître toujours naturel et toujours à son aise. C'est de gesticuler le moins possible. Le beau, c'est d'agir sans fièvre apparente, en opérateur sûr de soi.» Cette esthétique, qui semble aller de soi, elle s'emploie à en anéantir les naïves certitudes par le travail méticuleux et halluciné du texte d'abord, puis en l'inquiétant encore dans ses performances et ses installations vidéos.
Protohistoire de l'assistant a fait l'objet de nombreuses lectures-performances, notamment au CipMarseille, en octobre 2012.
Dégâts magiques supplémentaires, lecture-vidéo, avec Julien Perazzi et Jean-Christophe Huguenin, a été présentée et performée lors de l'exposition «41°C au-delà de la raison», Résonance (programme off Biennale de Lyon), curatrice Mélanie Mermod, septembre 2013.
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