"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
A sa sortie, en 1995, Dead Man rendit perplexes de nombreux spectateurs et critiques.
Jim Jarmusch avait la réputation de réaliser des films contemporains superficiels et branchés. Or Dead Man était un western en noir et blanc. Avec le temps, le nombre de ses admirateurs a cependant augmenté de façon considérable. Et, en effet, Dead Man est peut-être, grâce à son traitement sombre et atypique de la violence, du racisme et du capitalisme, l'oeuvre de Jarmusch la plus réussie. Tel est le point de vue de Jonathan Rosenbaum.
Selon lui, Dead Man représente à la fois un saut considérable et une étape logique dans la carrière de Jarmusch ; c'est aussi un film qui parle avec force des inquiétudes de notre époque. Johnny Depp en William Blake, un comptable déraciné, Gary Farmer en Nobody, son énigmatique compagnon indien, et les apparitions de Robert Mitchum, John Hurt et Iggy Pop, contribuent à faire de Dead Man - l'un des chefs-d'oeuvre du cinéma américain des années quatre-vingt-dix -, un film tour à tour choquant, comique et profond.
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