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En mai 2001, la loi Taubira reconnaît l'esclavage comme crime contre l'humanité et pose la question des réparations dues au titre de ce crime. Une notion qui sera escamotée du texte final de la loi, et demeure aujourd'hui un véritable tabou politique, social et juridique.
Ce livre rouvre le dossier en présentant les textes clés sur ce sujet, des Réflexions sur l'esclavage des Nègres de Condorcet en 1781 aux déclarations présentées à la conférence de Durban en 2001 en passant par les écrits d'une lucidité toujours prégnante de Victor Schoelcher en 1847 (un an avant l'abolition de l'esclavage) ou les analyses fulgurantes d'Aimé Césaire et de Frantz Fanon.
On trouve aussi des textes opposés à cette revendication de justice, tel le rapport Haïti et la France remis par Régis Debray à Dominique de Villepin (alors ministre des Affaires étrangères) en 2004, ou le point de vue du Quai d'Orsay sur cette question.
Dans une préface très éclairante, Louis-Georges Tin contextualise ces textes et donne les -repères nécessaires à leur compréhension. Par un chemin rarement emprunté, il fait se rencontrer les tendances anti-, post- mais aussi néocoloniales pour qu'elles livrent leurs vérités respectives.
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