"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Un séjour aux Etats Unis, en 1973, à l'âge de 16 ans, pour obtenir son diplôme de High School dans le Michigan, pourrait être considéré comme le point de départ et la découverte d'une universalité accessible pour Victor Castro. Après avoir obtenu son diplôme d'architecte à l'université Javeriana de Bogota et travaillé pendant un an avec l'architecte colombien Alfonso Garcia Galvis, la soif de découverte a motivé son départ pour l'Europe. De passage à Paris, en 1980, une offre initiale de travail de deux mois avec l'architecte Guy Caldéron, s'est transformée en dix ans d'expérience en agence. Ceci lui a permis d'apprendre le français, d'avoir une vision différente du métier d'architecte, et d'entreprendre de longues démarches pour aboutir à la reconnaissance de son titre d'architecte en France en 1991, et à la création de l'agence Victor Castro Architecte en 1993. L'agence est née dans le milieu hospitalier, avec le Centre Hospitalier Sainte-Anne, elle s'est enrichie depuis par son activité constante dans le monde de la santé. Elle est aujourd'hui dans une recherche permanente pour développer et continuer à tisser des liens entre l'espace architectural et le patient, notamment les personnes âgées et les gens en détresse. Toujours en défendant le principe d'intégrer ses architectures dans le processus de guérir l'individu. Christophe Leray est journaliste et rédacteur en chef du Courrier de l'Architecte. Il est tombé dans l'architecture quand il était grand, à Chicago et Shanghai et ailleurs. Il a fini par tout combiner à Paris. L'auteur retient qu'architectes et journalistes, parmi d'autres, sont au service de l'homme, sinon il n'y aurait que de la forêt ou de la savane ou un désert blanc. La médecine pourtant précède la ville comme le mot précède l'écrit ; le journaliste doit donc, pour écrire d'architecture, rencontrer les médecins, et les éducateurs, les chasseurs, les danseurs, les beaux parleurs, etc. Pour constater au final que, chez les architectes, l'arbre annonce la ville, avec son hôpital et ses écoles, ses prisons et ses musées.
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