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De la Révolution au Premier Empire, c'est l'avènement de la société bourgeoise et individualiste qu'Albert Soboul met au jour. De la première sortit une génération d'hommes nouveaux, qui formeront le gros du contingent du Directoire. Entre celui-ci et le Consulat, nulle rupture, et certainement pas celle du 18 Brumaire, qui « s'inscrit dans la ligne des coups d'État directoriaux » : dans l'un et l'autre se retrouvent des traits et des acteurs communs. Même le Premier Empire n'advient, aux yeux de Soboul, que par la « force des choses » : pour finir la Révolution, exporter ses principes et ses institutions, pour continuer et gagner la guerre, il fallait un régime fort, comme sous la Terreur, il fallait que « le gouvernement de la République [fût] confié à un Empereur », selon les termes même de la nouvelle constitution. Régime qui ne pourra plus d'ailleurs se passer de la guerre, en raison, dit Soboul, de « l'excès même des ambitions de l'empereur ». On le voit : une vision nourrie de matérialisme historique - selon lequel « les hommes font leur propre histoire, mais ils ne la font pas arbitrairement, dans les conditions choisies par eux, mais dans des conditions directement données et héritées du passé » (Marx) - par l'un des plus grands historiens marxistes de la seconde moitié du XXe siècle.
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