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De la religion que l'on voit à la religion que l'on ne voit pas

Couverture du livre « De la religion que l'on voit à la religion que l'on ne voit pas » de Maryam Kolly aux éditions Pu De Saint Louis
  • Nombre de pages : (-)
  • Collection : (-)
  • Genre : Religion
  • Thème : Religion
  • Prix littéraire(s) : (-)
Résumé:

Comment les jeunes Bruxellois en cursus d'assistant social se projettent-ils dans le métier? Qui sont ces intervenants sociaux - et surtout intervenantes sociales - de demain (dans un secteur fortement féminisé)? La ville de Bruxelles est le théâtre de violentes disparités socio-économiques et... Voir plus

Comment les jeunes Bruxellois en cursus d'assistant social se projettent-ils dans le métier? Qui sont ces intervenants sociaux - et surtout intervenantes sociales - de demain (dans un secteur fortement féminisé)? La ville de Bruxelles est le théâtre de violentes disparités socio-économiques et d'un enseignement que l'on peut qualifier d'ethnoségrégé. Les liens entre jeunes s'y construisent dès lors avec force sur des bases identitaires - en référence tant au local (commune, quartier) qu'à l'histoire migratoire ou, encore, à la religion. À partir d'entretiens, Maryam Kolly relaie ici une «parole minoritaire» portée par de futurs travailleurs sociaux qui se disent catholiques ou musulmans, descendants de migrants venant du Maghreb ou d'Afrique subsaharienne. Érigée contre les logiques de disqualification (modernité/islam, Europe/Afrique, jeunesses d'en haut/d'en bas, non croyants/croyants), cette parole nous invite à un décentrement par rapport à l'expérience euro-occidentale.

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