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De l'homme d'Etat devenu homme de lettres à l'écrivain devenu ministre, deux trajectoires en miroir.
L'admiration réciproque de Charles de Gaulle et André Malraux repose sur cette double aspiration : le Général estime en son ministre des Affaires culturelles l'artiste inspiré qu'il aurait voulu être, tandis que Malraux voit en de Gaulle le chef couvert de gloire qu'il rêvait de devenir. En chacun d'eux demeure un désir de création ou d'action. Le premier se veut poète, même s'il est avant tout un homme politique ; le second se veut homme d'action, même s'il est d'abord un intellectuel écrivain.
Leurs discours et leurs écrits apparaissent comme le reflet de cette volonté d'équilibrer pouvoir et littérature. Alors que l'éloquence doit influer sur la vie de la Cité, l'écrit de mémoire cherche à donner du sens à l'action passée. Les deux écrivains et orateurs construisent et transmettent une certaine vision du monde, où l'individu, par son attitude de résistance, conquiert sa propre grandeur. Ils ont en commun une haute idée de la valeur du verbe : il assume des responsabilités morales, en instaurant un nouveau rapport de l'homme au monde, réconciliant la vie politique de la Cité et la vie spirituelle de l'humanité.
Cette réconciliation entre idéologie et réalisme de l'action renvoie à un humanisme moderne, fondé sur l'exigence de liberté et de dignité.
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