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L'histoire qui suit n'aurait jamais pu s'écrire sans la rencontre, au milieu de ce dix-neuvième siècle qui allait voir la peinture connaître tant de mutations, de deux artistes, deux personnalités que tout opposait. Camile Corot, le parisien, infatigable voyageur, a sillonné les routes de France - et d'Europe - pendant plus de cinquante ans, incarnant le lien entre la tradition du paysage classique et la nouvelle génération des peintres de plein air, jouissant des honneurs officiels, quoique tardifs, et de la reconnaissance de ses pairs. Constant Dutilleux, le provincial, n'a quitté que tardivement son Artois natal pour venir s'installer à Paris, au terme d'une existence trop courte, sans toutefois ne jamais rompre avec ses racines. Il a fallu que le regard de Dutilleux s'arrête sur une toile de Corot au Salon parisien de 1847 pour que naisse une amitié indéfectible, qui allait amener le maître de Ville-d'Avray à séjourner à de nombreuses reprises, de 1851 à 1874, sur les bords de la Scarpe ; les deux amis entraînant dans leur sillage un groupe d'artistes qu'on réunirait bien plus tard sous le nom d'école d'Arras. Par un des hasards de la vie, Dutilleux, «petit maître» venu des terres du Nord, allait devenir le proche ami de deux géants de la peinture française, Corot et Delacroix.
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