"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Suite à la tradition des compagnies d'archers, des sociétés de tir se développent à partir du XVIe siècle, de l'Allemagne à l'Europe centrale. À l'occasion des multiples concours de tir qui s'ensuivent apparaissent les cibles peintes, sur lesquelles on tire pour célébrer le vainqueur. La variété des images criblées de balles qui nous sont parvenues est étonnante : scènes de chasse mais aussi scènes de genre, scènes mythologiques, voire érotiques., laissant à penser que tout peut devenir cible. À partir de cibles conservées dans les musées de Croatie, pour la plupart datant du XIXe siècle, ainsi que d'autres du XVIIe et XVIIIe siècle d'origine germanique, ce livre se propose d'interroger la fascination pour la cible qui parcourt l'histoire de l'art. De sorte à confronter des oeuvres récentes utilisant le motif de la cible ou les impacts du tir ou enfin recourant à la pratique du tir, avec ces cibles peintes, qui constituent un domaine peu exploré de l'art populaire. Ce qui conduit à revenir sur ce qui lie la création et la destruction mais aussi le regard et le désir et sur ce qui se joue d'incontrôlable entre la vue et la vision comme entre l'ombre et la proie. Texte d'Annie Le Brun Étude historique de Gilbert Titeux Ce volume est publié à l'occasion de l'exposition « Cibles », qui se tiendra au musée de la Chasse et de la Nature du 20 décembre 2012 au 31 mars 2013.
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