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Des générations bibliques ont préparé, cuit, présenté et mangé du pain, fait de céréales issues d'un territoire et d'un terroir. Il dit donc le rapport des humains au sol. Il se mange sur la route ou dans les maisons, où que l'on soit. Il est omniprésent.
La fabrication du pain n'est pas éloignée de la maternité. Le préparer est un travail à la sueur du front, comme l'enfantement est un travail. L'absence de pain ou la famine est comparable à la stérilité. Le pain a rapport avec la survie, la subsistance et la vie.
Manger le pain s'accompagne en outre de sa célébration. Il est un aliment, mais bien plus encore. La métaphore du pain comme Parole de Dieu invite à y voir une nourriture qui relie, matériellement et symboliquement, les humains avec Dieu. Il est relationnel.
Enfin, comme le dit le substantif français « compagnon » (littéralement « celui qui partage le pain avec »), manger du pain avec d'autres, des proches, des compatriotes avec ou sans terre, des étrangers de passage ou résidents, signale un enjeu social. Celles et ceux qui n'ont pas ou plus de pain méritent une attention privilégiée. Il est révélateur.
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